Le premier étant bien sûr Moufdi Zakaria, symbole inoubliable du nationalisme algérien et de la lutte pour l'indépendance. Le second n'est autre que Mahmoud Darwich dont le nom ne peut qu'être associé à la défense de la cause palestinienne. C'est devant une salle pleine de gens de tout âge que se sont succédés les orateurs venus célébrer la mémoire et la grandeur de la poésie arabe. «Les bougies qui ne s'éteignent jamais» n'a peut-être jamais aussi bien porté son nom, tant les discours prononcés en ce premier jour de célébration ont «conquis». Alors que les trois bougies ont été rallumées sur la scène pour signifier l'inauguration du colloque, mais aussi pour la symbolique de l'art qui ne meurt jamais, le Pr Bouchikh a rendu un hommage grandement applaudi à ces grandes figures de la littérature, à leur combat, ainsi qu'à tous ceux qui ont défendu leur droit à la création et à la pensée, à l'image de ceux qui luttent encore et toujours pour la paix en Palestine, ou de ceux qui nous ont quitté trop vite, comme le grand dramaturge dont le théâtre d'Oran porte le nom, Abdelkader Alloula pour ne pas le citer. La manifestation va se poursuivre jusqu'au jeudi 16 avril, avec au programme de nombreuses conférences sur la thématique de la poésie arabe, sa place dans la culture moderne ainsi que son processus créatif. S'ajouteront à cela, des lectures de poésie de Moufdi Zakaria et de Mahmoud Darwich, et enfin une remise de prix en guise de clôture de ce colloque national. L'accès y est gratuit pour tous les amoureux de la littérature, ainsi que pour tous ceux désireux de la découvrir.