Dans l'interview accordée par M. B Berber (El Watan du 17 mai 2015, p 15) sous le titre «Fatiha méritait les meilleurs égards, j'ai été — ainsi que mon entreprise — cité dans une affaire de facture non honorée concernant les frais de rapatriement de la dépouille d'une artiste de renom : feue Fatiha Berber. M. B Berber dont je comprends, respecte et partage la douleur, y a affirmé que le règlement de ladite facture à l'entreprise qui a procédé au rapatriement du corps aurait été bloqué — par représailles — par M. Benturki, directeur de l'ONCI parce que cette opération n'aurait pas été confiée à l'entreprise que je dirige et avec laquelle l'ONCI serait en relations d'affaires ! Naturellement, il s'agit là d'une affabulation pure et simple et les rapatriements de dépouilles d'artistes que j'ai eu à assurer par le passé — sur demande de M. Benturki — ont été effectués à titre gracieux et accomplis dans un esprit de solidarité avec la famille artistique, comme peuvent en témoigner les lettres de remerciements qui nous ont été adressées par M. Benturki à l'issue de ces opérations. Je me dois à ce propos d'ajouter que dans le cas de Mme Berber, j'allais agir pareillement d'autant que je lui en avais fait la ferme promesse lorsqu'elle m'avait sollicité à cet effet. Après son décès, j'ai contacté son fils Karim pour entreprendre les formalités nécessaires et il m'avait informé que c'est son oncle qui s'en est chargé. Je lui ai alors fait part de mon entière disponibilité et réitéré la promesse faite à sa mère. C'était la moindre des choses à l'égard d'une artiste émérite dont l'impact a été marquant. Il est hautement regrettable de faire l'objet — malgré les meilleures intentions et dispositions — de déclarations dénuées de tout fondement, et pour lever toute équivoque à ce sujet, je tiens à réaffirmer qu'il n'existe aucune relation de type commercial entre l'ONCI et l'entreprise que je dirige. Bien fraternellement.