3 ans après : « Le Djinn » tombe dans une souricière Réputé pour sa capacité à s'échapper, en toutes circonstances, des nombreuses souricières qui lui sont tendues, M.B., 30 ans, alias « Djinn », l'un des malfrats les plus recherchés, vient d'être pris au piège sur les hauteurs du quartier de Sidi Mabrouk par les forces conjuguées de la gendarmerie nationale. Ce qui signe la fin de la cavale de cet homme sous le coup de 20 condamnations prononcées par contumace sur des arrêts allant de 3 ans à la perpétuité. Il faut en convenir, ce caïd des milieux de la drogue et du banditisme aura donné bien du fil à retordre aux différents services de police judiciaire, confrontés depuis des années aux agissements d'un homme ayant une grande capacité à se fondre dans la masse pour échapper aux services sécuritaires. Présenté devant le parquet de Constantine, mais aussi d'autres juridictions compétentes, il a été placé en détention préventive en attendant de répondre à la liste impressionnante des motifs d'inculpation retenus contre lui. Un mort sur la route... Un homme, L. D., 36 ans, a péri, hier, dans un accident survenu sur la RN10, à proximité du cimetière des Martyrs, dans la commune de Oued Rahmoun, située à quelques kilomètres de la ville d'El Khroub. Conduisant une Renault 4, il est entré en collision vers 8h du matin, a-t-on appris des services de la Protection civile, avec une autre voiture de type Logane, décédant sur le coup. La dépouille mortelle a été déposée à la morgue de l'hôpital Mohamed Boudiaf d'El Khroub. L'autre conducteur, L. M., 28 ans, s'en est tiré avec quelques blessures. Il a été transporté à l'hôpital par des particuliers avant même l'arrivée des secours. Par ailleurs, un camion appartenant à la société Sarl Tir pour les grands projets a été percuté le même jour, à 4h du matin, par un train transportant des carburants et se dirigeant vers la wilaya de Batna, sur le passage à niveau implanté à la cité Sissaoui. Le chauffeur du camion, A.B., 40 ans, qui s'en est heureusement sorti avec des blessures légères, a été immédiatement évacué vers l'hôpital par des témoins de l'incident. Même chose pour l'adjoint du conducteur du train, un quadragénaire répondant aux initiales N.S., qui a été, lui aussi, légèrement atteint. Selon une première explication de la Protection civile, « la voie ferrée n'était probablement pas surveillée, ce qui a causé l'accident ». La police, de son côté, a ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités. ...Et 3 autres, dont une femme, en une semaine A caractère dissuasif, le durcissement de l'arsenal juridique mis en oeuvre pour tenter de freiner l'hécatombe routière semble malheureusement insuffisant à combattre l'incivisme des uns et la fringale de vitesse des autres. Témoignant de 16 accidents survenus durant la semaine écoulée sur les routes de la wilaya de Constantine, le bilan affiché par la gendarmerie nationale pour le compte de la semaine écoulée s'impose, une nouvelle fois, comme un indicateur fiable de la persistance de réflexes bien ancrés chez nos chauffards et autres délinquants de la route. Au bout du compte, les secouristes de la Protection civile ont déploré 3 morts, dont une femme de 50 ans, et 28 blessés, victimes de traumatismes plus ou moins sévères. Imputés à un excès de vitesse, à l'imprudence dans les virages et au non-respect des panneaux de signalisation, les accidents mortels se sont produits respectivement à El Khroub, sur le CW10 et sur la RN3 longeant la ferme Badaoui Boudjemaâ, dans la localité de Ouled Rahmoune. Tué pour un portable Alors qu'il empruntait la voie reliant le pont suspendu de Sidi M'cid au CHU de Constantine, un homme de 30 ans a été surpris par deux jeunes de 21 et 25 ans en quête d'un mauvais coup. Face à la farouche résistance manifestée par celui-ci, les malfrats l'agresseront avec des tessons de bouteilles pour parvenir à leurs fins, avant de prendre la fuite et non sans avoir, au préalable, emporté un portable, objet de leur convoitise. Malheureusement, cette agression, qui avait à l'origine pour mobile le vol, allait vite se terminer par un drame, leur victime ayant reçu plusieurs coups en pleine poitrine. Transporté aux urgences chirurgicales du CHU tout proche, l'homme y restera deux jours entre la vie et la mort avant de succomber à ses blessures. Habitant dans la vallée de Sidi M'cid, les deux agresseurs présumés ont été rapidement arrêtés et présentés devant le parquet. A. B., Selma B.