Résumé de la 38e partie n Ahmed doit apporter à sa femme, qui feint d'être malade, des pommes du roi des djinns. Le sage de la montagne lui dit comment procéder. Il a mis dans sa gibecière la plante miraculeuse, pris un bouc avec lui et s'est éloigné. Il a fini par atteindre le désert, lieu où se réunissent les djinns. Il attend la nuit, puis égorge le bouc et répand tout autour le sang. puis il allume un feu et s'assoit. Peu après, il entend un bruit de pas. Il se rappelle les paroles du vieux sage : «Tu entendras le bruit de leurs pas, mais tu ne les verras pas.» Les djinns s'approchent du sang et se mettent à le laper. Alors Ahmed se met à parler tout seul, mais à voix haute pour être entendu. «Je viens d'apprendre que le fils du roi des djinns est très malade. on dit même qu'il va mourir. Pourtant, il existe un remède pour le tirer d'affaire !» Aussitôt l'un des djinns prend une forme humaine. — que viens-tu de dire ? Ahmed sursaute. — qui es-tu ? je ne t'ai pas entendu venir ! — ne me pose pas de questions, c'est moi qui interroge ! Ahmed, irrité par ce ton, se lève. — qui es-tu pour me parler de la sorte ? — réponds ! Ahmed dégaine son épée. — tu n'es qu'un insolent. Le djinn prend alors une forme gigantesque et se met à crier. — ahhh ! Ahmed recule, effrayé. — maintenant, tu vas parler ! — tu es un djinn ! — oui… Je ne suis pas de l'espèce perverse, autrement, je t'aurais déjà anéanti ! Puis, il reprend une forme normale. — maintenant, veux-tu répéter ce que tu as dit ? Ahmed rengaine son épée. — oui, maintenant, je peux parler ! Il s'assoit près du feu. — on m'a appris que le fils du roi des djinns est atteint d'un mal que l'on dit incurable, mais en réalité, ce mal est, comme la plupart des maux, curable. — et tu connais le remède qui le guérirait ? — oui ! — alors, prépare-toi à me suivre ! — où veux-tu me conduire ? — au pays des djinns ! — et si je refuse de te suivre ? — tu n'as pas le choix ! Le djinn le saisit, le jette sur son dos, fend le sol et disparaît avec Ahmed. (à suivre...)