Le visage de l'équipe a changé avec votre entrée. est-ce un hasard ? Je voulais vraiment avoir de l'impact sur ce match. C'était d'autant plus important pour moi d'apporter ma contribution à l'équipe. Avant le match, j'avais même dit à Gervinho que j'allais le faire marquer. Mais pour moi, le plus important, ce n'est pas de marquer des buts, c'est d'emmener l'équipe vers l'avant. Comment accueillez-vous cette longue trêve qui peut briser votre élan avant les quarts ? Cela peut nous faire du bien au niveau de la récupération, mais c'est vrai que cela peut aussi être difficile car, dix jours sans match, c'est beaucoup. On récupère bien de la fatigue. Quand on sera bien physiquement, on sera à notre niveau. Il y a eu du mieux contre le Ghana, mais l'équipe ne semble pas encore tourner parfaitement... Contre le Burkina, on ne savait pas trop si on devait les attaquer ou les attendre. Certains étaient nerveux, mais on savait ce qu'on avait à faire pour passer au 2e tour. Contre le Ghana, on n'a pensé qu'à la victoire. On était plus déterminés. C'est dommage qu'il faille toujours attendre les moments difficiles pour sortir les grands matches. On a toujours eu la pression. Quand vous êtes l'équipe favorite, les autres viennent d'abord avec l'intention de ne pas perdre. L'équipe s'est cherchée, et ça va mieux. Que manque-t-il à la Côte d'Ivoire pour s'affirmer encore plus ? Quand on commence une épreuve, il y a toujours des trucs à corriger. C'est normal. Ce n'est que le 2e match. Au fur et à mesure, on va progresser et monter en puissance. Là, je dirais qu'on est à 70% de notre potentiel. Les autres 30%, ce sont des repères collectifs, de la confiance en plus. Vous croyez donc toujours à une issue heureuse... ça y est, notre compétition a démarré ! Contre le Ghana, on est rentrés dans le vif du sujet et on est confiants pour la suite. On doit juste garder les pieds sur terre. Il nous faut encore un match pour nous libérer complètement. Et après les quarts, je vous promets une autre Côte d'Ivoire ! Pour les quarts, quelle est votre préférence ? Eviter le pays organisateur à ce stade. Ce n'est pas qu'on aura du mal à battre l'Angola, ou qu'on ait peur, mais c'est trop tôt car, en ce moment, ils sont bien aidés.