Ils se disent incommodés par les odeurs répugnantes depuis l'ouverture de ce CET en 2011. «Nous disons assez à cette pollution ; nous vivons un calvaire depuis l'ouverture de ce CET qu'on a implanté à coté de nos maisons», s'emporte un habitant. Annoncé à sa mise en service comme la solution idoine pour le règlement du problème des déchets ménagers à El Milia et dans la commune avoisinante de Settara, ce CET est devenu une dangereuse source de pollution pour la population. «C'est un gigantesque dépotoir, ce n'est pas une structure de traitement des déchets, comme on l'avait promis, on ne fait ni enfouissement, ni traitement, on se débarrasse des ordures et on s'en va», s'indignent les riverains. Fermé à plusieurs reprises par les habitants, qui n'ont pas cessé d'adresser des requêtes aux responsables locaux pour se plaindre des désagréments causés, ce centre est loin de respecter les normes d'enfouissement. Dans la ville d'El Milia, où on n'arrive toujours pas à trouver des solutions à cet épineux problème, c'est la panique. Aux prises avec la grogne de la population de Zerzour, les responsables de l'APC n'ont pas hésité à se débarrasser des déchets collectés en ville n'importe où. «Où voulez-vous qu'on les jette (les déchets)», s'est élevé, à son tour, le P/APC. Et c'est sur un terrain bordant la RN 43, servant lui aussi de lieu de dépôt des tas de terre prélevés du site de terrassement de Bellara, qu'on a préféré se débarrasser de ces déchets. En quelques jours, l'endroit s'est transformé en une décharge sauvage, avec tout son lot de désagréments et de pollution. Des cigognes, retrouvées morts sur place, ont été les premiers à en pâtir de cette incurie.