La ville de Annaba se dégrade. Ses quartiers se ruralisent. Le prétexte du manque de moyens financiers qui était avancé pour justifier les carences dans la gestion n'est pourtant plus de mise. Des équipes sont déployées dans certains endroits et tentent, autant que faire se peut, de donner à la propreté des lieux un droit de cité, mais la Coquette en est encore loin. Les élus qui ont à charge sa gestion, s'occupent de tout sauf des préoccupations de ses habitants. Ce qui a suscité, et à maintes reprises, la colère de Mohamed El Ghazi, le wali de Annaba, à l'encontre des élus, notamment le maire. Et pour cause, certains quartiers de Annaba sont investis par le bétail. Des actions de volontariat ont certes permis d'améliorer un tant soit peu la situation, mais leurs effets ne sont pas durables du fait de leur caractère conjoncturel. Les citoyens estiment, à juste titre, que le rythme dans la prise en charge des préoccupations des citoyens n'est pas suffisant. Pour sauver la ville et remettre les pendules à l'heure, dans les plus brefs délais, il est nécessaire de booster l'assemblée populaire, car Annaba mérite mieux !