C'est une façon de «dénicher de nouveaux talents et de donner une chance à la nouvelle génération de s'affirmer et reprendre le flambeau», confiait, jeudi, à El Watan, Salima Gaoua, directrice de la maison de la Culture Taos Amrouche, lors d'une conférence de presse autour du festival. Le thème choisi, «Ccna n'taqvaylith assa» (La chanson kabyle aujourd'hui), traduit bien cette vocation, mais les organisateurs du festival ne comptent pas pour autant couper le cordon ombilical avec les pionniers. Car, parmi les objectifs fixés, honorer les grands maîtres et «valoriser le patrimoine musical algérien auprès de la jeunesse notamment» fait figure de pierre d'angle de la manifestation. C'est d'ailleurs au grand chanteur et illustre poète, Kamel Hammadi, réputé être un dénicheur de talents, qu'est confié encore une fois le parrainage du festival, avec d'autres tâches de supervision et d'encadrement où l'expertise de l'artiste est fortement sollicitée. Au programme du festival, beaucoup de musique avec des galas à Béjaïa, mais aussi à Toudja, Souk El Tnine, Akfadou, Amizour et Tazmalt, des expositions, des ateliers master class incluant des projections (dont une sur Kamel Hammadi), des rétrospectives photographiques… et, comme à l'accoutumée, une joute artistique entre jeunes talents de huit wilayas dont les vainqueurs recevront des prix d'encouragement. La poésie sera également de la partie. S'agissant de l'animation des galas artistiques, le TRB ainsi que l'esplanade de la maison de la culture qui va enfin reprendre du service seront réquisitionnés. Beaucoup d'artistes sont annoncés. Comme galas-événements sont attendus sur l'esplanade de la maison de la Culture Ghiles Terki et Rahima Khelfaoui pour le gala d'ouverture, le groupe K-Byl Groove le 10 août, Kamel Igmane le 11 août, Iguercha le 12, et un gala qu'animeront à tour de rôle les frères Djemaï et Arezki Ouali au gala de clôture.