Le festival a assuré une animation musicale largement diversifiée Cette nouvelle édition se voulait une étape pour marquer une halte pour un bilan exhaustif des éditions précédentes, depuis l'entame de ce festival en 2008. Les lampions de la 8ème édition du Festival culturel local de la musique et la chanson kabyles se sont éteints tard dans la nuit de vendredi dernier. En effet, ouverte le 9 août, cette nouvelle édition dédiée au monument de la chanson algérienne, Da Kamel Hamadi en l'occurrence, a clos ses portes dans une ambiance festive marquée par des feux d'artifice en signe de satisfaction sur le déroulement de cette grande manifestation culturelle. Ainsi, en l'espace de six jours, l'ex-capitale des Hammadites aura vécu une semaine riche en sonorités et en lumières, à l'occasion de la tenue de cette nouvelle édition qui se voulait une étape pour marquer une halte pour un bilan exhaustif des éditions précédentes, depuis l'entame de ce festival en 2008. À juste titre, un des effets de cette optique, imprégnée de pragmatisme, configure, la partie «retour sur les traces des lauréats des éditions précédentes», comme une épreuve de vérité et de mémoire. En somme, une sorte de bilan d'étape aussi nécessaire qu'indispensable, pour une meilleure maîtrise des données du festival culturel local de la chanson et de la musique kabyles. En outre, étant donné que l'un des objectifs constants du festival réside dans la prospection, la découverte et la promotion des jeunes talents, cette 8ème édition a été une occasion de faire un point sur l'évolution de cette grande manifestation culturelle dédiée à la chanson kabyle. Ainsi, sur ce volet, comme à chaque édition un concours musical est organisé, piloté par un jury de sélection présidé par le chanteur Boudjemaà Agraw qui a pour vocation de faire émerger les trois meilleurs talents parmi les candidats des huit wilayas participantes. 14 troupes et autres chanteurs solos ont pris part à ce concours qui a donné à la première place: Bardachen Brahim de la wilaya de Béjaïa, suivi du groupe Imenza de Tizi Ouzou et le groupe Izorane de Beni Ouartilane wilaya de Sétif. En plus du droit de se voir propulsés et accompagnés dans leurs carrières par le commissariat du festival en collaboration avec l'Onda, les trois lauréats de cette 8e édition, vont concourir, en dignes représentants de la chanson kabyle au Festival culturel national de la chanson et de la musique amazighes qui se tient dans la wilaya de Tamanrasset du 19 au 24 décembre de chaque année. Pour revenir à l'ambiance qui a caractérisé cette édition, face à un public davantage exigeant, le festival a assuré une animation musicale largement diversifiée, en invitant des jeunes talents des éditions précédentes tels Ghilas Terki, Rahima Khelfaoui, Idir Awacif, épaulés par des vedettes nationales à l'instar de Hassiba Amrouche, le groupe «K-Byl Groove», Kamel Igmane entre autres. Pour la soirée de clôture, l'honneur est revenu aux Frères Djemai de Béjaïa, dont Hafidh, Abdenour, Djamel et son fils Massine de clôturer le festival dans une ambiance électrique. A noter que ce festival, dont le plateau principal était implanté à l'esplanade de la Maison de la culture, a touché dix autres communes de l'intérieur de la wilaya dont Oued Ghir, El Kseur, Tazmalt...