Deux villes maghrébines se disputent l'organisation : Oran (Algérie) et Sfax (Tunisie) et la décision sera connue aujourd'hui à l'issue d'un vote. Le suspense est entier. Les Algériens, en particulier les Oranais, retiennent leur souffle à quelques heures du verdict. Si la ville d'Oran est choisie, ce sera la deuxième fois dans l'histoire du pays, après les JM de 1975 organisés à Alger. En revanche, la Tunisie a déjà organisé les JM de 2001. En prévision de cette édition, la capitale de l'Ouest a eu le soutien du gouvernement et des autorités locales. Elle a bénéficié de plusieurs projets pour la circonstance, notamment la construction d'un nouveau stade, d'un village méditerranéen, d'une salle omnisports de 6000 places, d'une piste d'athlétisme, d'un vélodrome, d'un complexe nautique et d'un club de tennis dont les travaux vont débuter début janvier 2016, annoncent les organisateurs. Plusieurs hôtels et des espaces ont été aménagés pour rendre à la ville sa dimension méditerranéenne et son cachet de ville moderne. «Oran est prête à accueillir cet événement», a déclaré récemment un responsable. En plus de ces projets, la ville d'Oran dispose d'un aéroport, d'axes routiers et autres infrastructures qui lui permettent de réussir l'organisation des JM-2021. L'Algérie sera représentée, aujourd'hui à Pescara (Italie), par le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, le président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, qui a fait la tournée du Bassin méditerranéen pour convaincre ses homologues à voter pour l'Algérie. L'apport du président du CIJM, Amar Addadi, ne sera pas négligeable non plus pour que la ville d'Oran soit choisie au détriment de Sfax, qui dispose elle aussi d'importants atouts.