Le mauvais sort s'acharne sur l'équipe nationale. A présent, c'est au tour de Faouzi Chaouchi de rejoindre l'infirmerie et de faire l'impasse sur la rencontre face à la Côte d'Ivoire, dimanche soir (20h30) à Cabinda. Cabinda (Angola). De notre envoyé spécial Le portier des Verts souffre du dos. Il sera remplacé par Mohamed Reda Zemmamouche. C'est ce qu'indiquent des sources proches de la sélection qui a quitté Luanda, hier après-midi, pour rallier Cabinda. (Le sélectionneur national l'a confirmé dans une déclaration à la chaîne III, ndlr). L'équipe d'Algérie n'a pas été épargnée par les blessures et les forfaits à l'occasion de cette campagne continentale. Pour rappel, Antar Yahia et Mourad Meghni ont entamé la préparation et le stage au Castellet pas au mieux de leur forme et santé. Le staff médical a déployé d'énormes efforts pour les remettre sur pied. C'est chose faite. Leur titularisation dépend, à présent, des choix et options tactiques du sélectionneur. Quelques jours seulement avant le début du tournoi, le gardien titulaire, Lounès Gaouaoui, est passé sur le billard et a été remplacé par Nassim Ousserir. Le gardien de Chlef est revenu en Angola, jeudi, pour soutenir ses camarades. Pendant ce temps, Yacine Bezzaz a fait le trajet inverse. Il est rentré en France pour subir des contrôles médicaux, après la blessure contractée lors du match face au Mali. Les nouvelles parvenues de Strasbourg (son club) ne sont pas très rassurantes. France-Football a fait état d'une blessure (ligaments croisés) qui risque de compromettre sa participation à la Coupe du monde 2010. Sans oublier, bien sûr, l'épisode Khaled Lemmouchia qui a fait ses valises entre les deux premiers matches du tournoi. Les petits bobos ne sont pas répertoriés dans ce registre. C'est dire toute la difficulté qu'éprouve le coach national pour composer l'équipe. Même le (mauvais) temps s' est mis de la partie. L'équipe d'Algérie a été « accueillie » à son arrivée dans l'enclave de Cabinda par le froid et un ciel gris, chargé de nuages. Hier matin, il a plu à torrents dans la région, instaurant un semblant de fraîcheur dont auront besoin les joueurs pour s'exprimer sur le terrain. Ce dernier est de piètre qualité. Les Ivoiriens, Burkinabés, Ghanéens et Maliens se sont tous plaint de l'état défectueux du semblant de gazon posé sur une superficie recouverte totalement de sable. L'équilibre sera difficile à assurer sur « un terrain mouvant », disait Phiri, l'entraîneur du Malawi après Mali - Malawi (3-1). Hier, après leur arrivée à Cabinda, les Verts ont pris possession de leurs nouveaux quartiers avant de rejoindre le stade Chiazi pour la première et dernière séance d'entraînement sur le terrain principal avant le match de dimanche. L'entraînement à huis clos, ouvert à la presse durant le premier quart d'heure de la séance, a permis aux coéquipiers du capitaine, Yazid Mansouri, de faire connaissance avec l'aire de jeu et de prendre leurs marques. Tout cela loin des yeux indiscrets d'éventuels « espions » adverses. La Côte d'Ivoire, elle aussi, n'a pas dérogé à cette sacro-sainte règle qui consiste à s'entraîner en cachette. Jeudi soir, les Ivoiriens ont montré quelques signes de mécontentement à la vue de la poignée de journalistes algériens présents sur la main courante, rapidement dirigés vers la sortie par des policiers. Les eléphants sont au vert depuis mardi soir avec interdiction absolue de les approcher. Hier, en conférence de presse organisée avant l'entraînement de la journée, l'entraîneur ivoirien, Vahid Hallilhodzic, n'a pas dit grand-chose sur la rencontre de demain, préférant botter en touche à chaque fois qu'il jugeait que ses propos pourraient être exploités par son collègue algérien. Ce matin, il y aura la réunion technique d'avant-match à 11h au stade Chiazi. Le président de la CAF et des membres du comité exécutif sont attendus, demain, à Cabinda qu'ils rejoindront juste après la fin du match Angola - Ghana.