L'Algérie a importé 269 018 véhicules en 2009, contre 352 315 en 2008, soit une baisse de 23,64%, selon le Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes. La valeur globale des véhicules importés a également connu une légère baisse, passant de 286,9 milliards de dinars en 2008 à 277,3 milliards de dinars lors de l'année écoulée, selon les chiffres du Cnis. En 2009, précise le Cnis, les concessionnaires, qui sont près d'une quarantaine, ont importé 246 522 véhicules contre 327 506 en 2008, en baisse de 24,73%, pour un montant de 245,8 milliards de dinars, précise la même source. Les particuliers, quant à eux, ont importé 22 496 véhicules en 2009, contre 24 809 en 2008, en baisse de 9,32% pour un montant de 31,5 milliards de dinars, ajoute la même source. Cette baisse s'explique, selon les experts, notamment par les effets de la crise économique internationale, la suppression du crédit à la consommation en 2009 et les taxes introduites en 2008 par l'Algérie afin de réguler le marché de l'automobile. Les nouvelles obligations Introduction de la taxe à l'achat de véhicules neufs de 50 000 à 150 000 DA (LFC 2008). Suppression du crédit à la consommation : article 75 de la LFC 2009, qui interdit aux banques d'octroyer des crédits automobiles et à la consommation aux particuliers. Nouvelles taxes pour les utilitaires, les poids lourds et les engins de travaux publics, de 15 000 à 300 000 DA (LFC 2009). Délocalisation du débarquement des véhicules vers les ports de Mostaganem et Djendjen (Jijel). Obligation d'importer la pièce de rechange depuis le pays d'origine avec étiquetage en langue arabe.