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Avoirs des présidents africains en France : Début de la chute du «clan» Sassou-Nguesso
Publié dans El Watan le 01 - 10 - 2015

Au moment où le président congolais Denis Sassou Nguesso est lancé dans une véritable campagne électorale alors que la Constitution du Congo-Brazzaville lui interdit de briguer un nouveau mandat en 2016, les juges français chargés de l'enquête sur l'affaire dite des «biens mal acquis» ont saisi plusieurs propriétés qui appartiendraient à ses proches.
L'association Transparency International soupçonne, rappelle-t-on, le président congolais d'avoir détourné à son profit et à celui de ses proches une partie substantielle de la rente pétrolière de son pays. Après un long travail d'enquête, la justice française aurait fini par trouver des liens financiers entre la famille Sassou-Nguesso et les biens saisis. Il s'agit des premières saisies immobilières visant la famille Sassou Nguesso dans l'affaire des «biens mal acquis».
C'est notamment sur des signalements de la cellule anti-blanchiment du ministère français des Finances, Tracfin, que s'appuient les juges d'instruction. C'est ce qui s'était produit en février dernier, lorsqu'ils avaient saisi une quinzaine de voitures de luxe à Neuilly-sur-Seine, près de Paris, chez des membres de la famille Sassou-Nguesso. Parmi les biens saisis, mentionne l'information rapportée mardi par RFI, figure une luxueuse villa de 500 m2 au Vésinet, banlieue cossue de la capitale française.
Cette villa aurait été achetée, en 1983, 450 000 euros par Valentin Ambendet, frère du président congolais, décédé en 2004. Pour William Bourdon, avocat de l'association Transparency International France, «les investigations ont mis en évidence des circuits de financement frauduleux. L'enquête sur le clan Sassou-Nguesso va maintenant s'accélérer». L'autre chef d'Etat africain à avoir fait les frais de la justice française dans le cadre des «biens mal acquis» est celui de la Guinée équatoriale, Teodorin Obiang Nguema. En 2012, la justice française avait saisi plus de 600 millions d'euros de biens à sa famille. Un moment, le clan Bango avait été aussi inquiété.
Verrou constitutionnel
Agé de 72 ans, Denis Sassou-Nguesso, qui cumule plus de 30 ans au pouvoir en République du Congo, a annoncé le 22 septembre son intention de soumettre à référendum sous peu un projet de nouvelle Constitution qui ferait sauter les deux verrous l'empêchant de se représenter : la limitation à deux du nombre de mandats que peut exercer un chef de l'Etat, et l'âge maximal de 70 ans imposé aux candidats à la magistrature suprême.
Dimanche, l'opposition a mobilisé en masse contre ce qu'elle considère comme un «coup d'Etat constitutionnel», organisant sa plus grande manifestation depuis le retour au pouvoir de M. Sassou-Nguessou en 1997, à l'issue d'une violente guerre civile. Avant cela, il avait dirigé le Congo à l'époque du parti unique, de 1979 jusqu'aux élections pluralistes de 1992, qu'il avait perdues. M. Sassou-Nguessou n'a jamais dit publiquement qu'il souhaitait un nouveau bail à la tête de l'Etat et laisse le gouvernement ou les hauts cadres de sa formation, le Parti congolais du travail (PCT) plaider pour son maintien au pouvoir… ou affirmer que la question n'est pas à l'ordre du jour.
C'est d'ailleurs le procédé utilisé par tous les Présidents africains qui ont voulu se maintenir au pouvoir. Mais avec l'évolution que connaît l'affaire des «biens mal acquis», il se peut que Sassou-Nguesso ne réalisera jamais son fantasme de mourir sur son trône. C'est le début de sa chute.


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