Boualem Sansal reste en lice pour le prix Goncourt. Hier, mardi, à la mi-journée, le jury en a décidé ainsi. Il figure parmi huit auteurs de la deuxième sélection qui concourront pour le plus estimé et prestigieux des prix français : Titus n'aimait pas Bérénice, par Nathalie Azoulai (P.O.L) ; Boussole, par Mathias Enard (Actes Sud) ; Les prépondérants, par Hédi Kaddour (Gallimard) ; Eva, par Simon Liberati (Stock) ; Petit piment, par Alain Mabanckou (Seuil) ; Ce pays qui te ressemble, par Tobie Nathan (Stock) ; Il était une ville, par Thomas B. Reverdy (Flammarion). Prochaine sélection le 27 octobre et remise du prix le 3 novembre. Boualem Sansal que la critique dans son ensemble encense pour son livre 2084 La fin du monde (Gallimard) est aussi présent parmi les lauréats possibles des prix Renaudot, Médicis, Flore… et il vient d'accrocher à sa gibecière un nouvel accessit en intégrant la première sélection du Grand Prix du roman de l'Académie française, qui souffle ses cent bougies cette année et qui sera remis le 29 octobre. L'an dernier, en 2014, Kamel Daoud avait été proche d'emporter le Goncourt pour Meursault, contre-enquête (Barzakh Alger et Actes Sud Paris). Preuve que la littérature algérienne gagne en visibilité en France. D'ailleurs, cette semaine, la romancière algérienne Maïssa Bey a été sélectionnée dans la nouvelle liste des prétendants au prix Fémina pour son livre Hizya (Editions de l'Aube). Le roman ne figurait pas dans la première sélection. La dernière sélection du Fémina se déroulera le 21 octobre et le prix sera remis le 4 novembre à Paris. Le prix concerne aussi, séparément, les meilleurs romans étrangers et les essais. A signaler aussi que dans cette catégorie essai-Fémina, la présence de Benjamin Stora, remarqué pour son livre Les clés retrouvées, sur son enfance à Constantine.