Malgré un froid glacial, les Constantinois n'ont pas hésité à investir le centre-ville et les quartiers de la périphérie pour exprimer leur joie, à l'issue d'un match époustouflant que les Verts ont su mener comme des guerriers face aux Eléphants de Côte d'Ivoire. Des cafés affichaient complet une heure avant la rencontre sur le boulevard Belouizdad, mais aussi à Ziadia, Emir Abdelkader, Sidi Mabrouk… où les fans des Fennecs ont choisi de voir le match dans une ambiance particulière. De mémoire de Constantinois, jamais la ville n'a connu de tels moments de liesse jusqu'à une heure tardive, avant que la fête ne reprenne, hier matin. L'euphorie qui a suivi le match semble donner des ailes aux fidèles de l'EN qui commencent déjà à parier sur une rencontre explosive contre l'Egypte en demi-finale. Même ambiance folle du côté de Annaba. Après une soirée marquée par les processions bruyantes des supporters à travers les principales rues de la ville, de nombreux inconditionnels d'El Khadra se sont regroupés devant les cafés, les restaurants et même les magasins pour suivre les rediffusions du match sur les écrans de télévision. Une occasion pour apprécier les exploits techniques des coéquipiers de Yebda, loin de la tension du direct. Les étudiants se sont offerts une journée de repos en désertant les bancs de l'université Badji Mokhtar : « Nous avons veillé jusqu'au petit matin. C'était la fête après un aussi grand match qu'a livré notre chère équipe nationale. » D'interminables cortèges sillonnaient hier les grandes artères en klaxonnant haut et fort. Trop de joie pour qu'une seule soirée suffise à son expression. La capitale des Hauts-Plateaux, pour sa part, a vu ses rues envahies par une marée humaine, descendue pour célébrer la performance des « guerriers du Sahara ». Cette qualification était l'occasion rêvée pour des milliers de jeunes et moins jeunes pour renouer avec l'ambiance folle que génère le sport-roi. Ce bonheur qui a transformé la rue en scène de chants et de danses, était perceptible sur des visages illuminés par la prouesse des hommes de Saâdane. En dépit du froid, les supporters ont fêté comme il se doit la victoire, dans une ambiance survoltée. A Khenchela comme à Mila et partout ailleurs dans les villes de l'est du pays, juste après le coup de sifflet final, de nombreux supporters ont investi les rues, malgré le froid glacial de cette fameuse soirée de janvier où les Fennecs ont brillé de mille feux à Cabinda. Kamel Beniaiche, M. Boumelih, M. F. G., S. A., Z. Rabia