En dépit des aménagements qui ont été réalisés dans cette forêt dans le but d'en faire un lieu de villégiature, le bois croule sous une insalubrité déplorable. Cette situation est aggravée par la construction de baraques au milieu de la forêt, lui conférant ainsi des allures de bidonville tentaculaire. Quant à la dégradation que les arbres de la forêt subissent, elle est due essentiellement à l'absence de gardiens devant empêcher tout acte de vandalisme. «La forêt est fréquentée par les malfrats et les marginaux, qui en ont fait un lieu de débauche», confie un habitant de Ben Merad. Et de poursuivre : «Les équipements, qui ont été installés dans la forêt, ont subi des dégradations. Même le fer forgé du mur d'enceinte a été saccagé.» Outre le bois de Ben Merad, la région du littoral est de la capitale compte une autre forêt également aménagée. Il s'agit de la forêt de Bousaqloul, dans la commune de Aïn Taya. Cette dernière, contrairement à la forêt de Ben Merad, est fréquentée par les familles et les amoureux de la nature. En l'absence de gardien, les riverains en prennent soin.