Les services de l'ONDA ont saisi, en janvier et février, 9 000 supports piratés à Oran. Ce phénomène prend des proportions alarmantes en dépit des inspections régulières des services de l'ONDA qui, pour rappel, ont saisi, en 2004, plus de 91 800 supports piratés à l'Ouest du pays, dont la moitié à Oran. Plusieurs services collaborent pour mettre un terme à ce phénomène, expliquera un responsable de cet office, faisant allusion à la constitution d'une commission mixte composée des représentants de l'ONDA, la DCP, la police, la gendarmerie et la douane. « Cela permettra de conjuguer les efforts de tous pour réfléchir sur les mécanismes en mesure de lutter contre ce phénomène », ajoutera notre interlocuteur. L'intervention des services de l'ONDA n'est pas toujours appréciée selon ce responsable, en particulier sur la voie publique, les agents de cet office étantt à plusieurs reprises agressés par les marchands. C'est ainsi que, pour éviter cela, les contrôleurs sont souvent accompagnés par des policiers. Notre interlocuteur tiendra à souligner que la vente des supports piratés sur la voix publique a diminué grâce à l'intervention régulière des forces de l'ordre. La non-maîtrise de la technologie entrave la lutte contre ce phénomène international, précise-t-on. Plusieurs personnes téléchargent à présent d'Internet des chansons et des films et les proposent à des prix très abordables, échappant ainsi au fisc. Les services des douanes sont aussi interpellés pour intensifier le contrôle des supports qui viennent de l'étranger.