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Elections régionales en France : Les urnes actent la ligne républicaine
Publié dans El Watan le 15 - 12 - 2015

En apparence arithmétique, la droite, composée du parti Les Républicains allié aux centristes de l'UDI et du Modem, gagne en décrochant sept nouvelles super-régions récemment redécoupées en France métropolitaine au lieu de deux jusque-là : Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine ; Auvergne-Rhône-Alpes ; Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Picardie-Nord-Pas-de-Calais ; Normandie ; Ile-de-France et Pays de la Loire. La gauche en sauve cinq : Bretagne ; Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes ; Bourgogne-Franche-Comté ; Centre-Val-de-Loire ; Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
Pourtant, malgré cette défaite relative, les listes de gauche, avec ou sans alliés, raflent la mise en étant en tête des suffrages dans 48 départements (France et outre-mer), dessinant une ambivalente carte électorale rose. La droite a la majorité dans seulement 43 départements et le FN sept, dont le Vaucluse, seul département français (région Provence-Alpes-Côte d'Azur) où le mouvement de la famille Le Pen obtient la majorité absolue avec 51% des voix.
En outre, si le FN n'obtient aucune région, il marque cette élection par son score historique de 6 820 041 votants (27% des suffrages), soit plus de 200 000 voix de plus qu'au premier tour. Cela lui donnera au moins 358 conseillers généraux qui porteront la parole de l'extrême droite dans les instances. La droite est à son zénith à 41% des voix (10 126 443 votes), loin devant la gauche et ses 32% (7 826 366 votes). 58% des inscrits sur les listes électorales ont voté, ce qui fait plus de 21 millions d'électeurs, dont 1,2 million ont voté nul ou blanc.
Front populaire contre Front national ?
Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre (et ex-ministre des bons offices avec l'Algérie), estime qu'il est temps pour la droite de «travailler avec le gouvernement, car le Front national est un adversaire commun et que nous l'avons battu ensemble dans les élections.
Il faut le battre ensemble par l'action». Il n'est pas sûr que ce message d'unité soit entendu, car Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, ancien président de la République, reste un adepte du ni-PS ni FN. La n°2 des Républicains, Nathalie Kosciusko-Morizet, l'a appris hier à ses dépens en étant débarquée de son poste. Elle a eu le tort de dire que «si les électeurs avaient appliqué le ni-ni, nos candidats dans le Nord-Pas-de-Calais et en région PACA auraient été battus».
L'ancien Premier ministre Alain Juppé, avec déjà dans le viseur la présidentielle de 2017, a martelé dimanche que l'échec du FN était «un signe de bonne santé de notre démocratie». Dans une allocution qui ressemblait fort à une entrée en campagne, il a souhaité que son camp, arrivé au pouvoir, «change radicalement de cap, avec une autre politique économique, fiscale, pénale, de sécurité, d'immigration, de santé». A gauche, pour couper l'herbe sous le pied du FN, le secrétaire national du Parti socialiste, M. Cambadélis, a invectivé le gouvernement socialiste de Manuel Valls «pour une inflexion de sa politique, pour retisser un lien avec les classes populaires».
«Nous ne pouvons plus continuer comme cela. Il faut agir contre la précarité et pour l'activité comme nous nous sommes attaqués à la compétitivité et à la refondation de l'école. C'est l'inflexion qui doit intervenir dans les 18 mois à venir. Mettons toutes les énergies du pays, toute notre efficacité, toute notre volonté pour faire barrage aux inégalités.»
Jean-Luc Mélenchon, chef de file du Parti de gauche, a traduit cet appel par une aspiration conséquente : «C'est un véritable front populaire qu'il faudrait être capable de faire naître.» Avec aucun écho à cette proposition, tandis que l'autre front, le FN, continuait à frapper les esprits en parlant d'une bataille entre «mondialistes et patriotes». Loin de la claire ligne républicaine qu'ont tracée les électeurs et dont ils pourraient se lasser, à terme.


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