Ces 169 lycéens, dont une centaine de filles, sont issus de Benchoud, commune relevant de la daïra de Dellys. «La majorité de ces élèves arrivent souvent en retard le matin et la direction de l'établissement avait saisi dans une correspondance le premier magistrat de la commune de Benchoud afin qu'il attribue des moyens de transport qui les délivreraient de ces absences récurrentes et autres retards les pénalisant», déclare-t-on. «Au lieu de se concentrer uniquement sur leurs études, ces lycéens éprouvent quotidiennement moult difficultés pour rejoindre les bancs des classes et pour rentrer chez-eux. Comment demander, dès lors, des résultats probants à la fin de l'année scolaire à ces laissés-pour-compte, quand les autorités, censées pourtant leur faciliter la tâche, se montrent incapables de leur assurer le strict minimum», dira un citoyen qui observait de loin des dizaines d'élèves qui attendaient à la sortie du lycée un hypothétique moyen de transport pour rentrer chez-eux.