La Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) réagit à la « répression » face aux revendications socioprofessionnelles. « Encore une fois, les autorités usent de la violence et de la répression comme seules réponses aux revendications légitimes des travailleurs, après les syndicats de l'éducation nationale. Après travailleurs des complexes industriels de Rouïba et El Hadjar, les médecins subissent à leur tour la matraque de la police antiémeute », souligne la Ligue dans son communiqué rendu public hier. La LADDH, qui dénonce cette énième répression, exprime sa solidarité aux médecins protestataires « qui ne font que revendiquer pacifiquement et dans un cadre organisé leurs droits les plus légitimes ». Elle considère qu'il est « du devoir des autorités d'ouvrir un dialogue social constructif avec tous les partenaires sociaux ». La LADDH rappelle que « la Constitution algérienne autant que les conventions internationales des droits de l'homme ratifiées par l'Algérie garantissent le droit syndical et les libertés d'expression et de rassemblement ».