Encore une fois, les autorités usent de la violence et de la répression comme seule réponse aux revendications légitimes des travailleurs. Après les syndicats de l'éducation nationale, les travailleurs des complexes industriels de Rouïba et El Hadjar, les médecins rassemblés hier mercredi 3 février au niveau de l'Hôpital Mostefa Bacha à Alger subissent à leur tour la matraque de la police antiémeute. Les médecins qui ont répondu à l'appel de leurs syndicats, notamment le (SNPSSP) et le (SNPSP) voulaient marcher vers la Présidence pour exprimer leur mécontentement quant à leur situation socio-professionnels e et la dégradation de leur cadre de travail. La LADDH qui dénonce cette énième répression, exprime sa solidarité aux médecins protestataires, qui ne font que revendiquer pacifiquement et dans un cadre organisé leurs droits les plus légitimes. Elle considère qu'il est du devoir des autorités d'ouvrir un dialogue social constructif avec tous les partenaires sociaux. La LADDH rappelle que la Constitution algérienne, autant que les conventions internationales des droits de l'Homme ratifiées par l'Algérie, garantissent le droit syndical et les libertés d'expression et de rassemblement. Alger le 04 février 2010