L'habitat précaire et les constructions illicites sont devenus les seules solutions à portée des citoyens qui sont las d'attendre de bénéficier d'un logement décent dans la commune de Cap Djinet. L'année passée, les services techniques de la direction de l'urbanisme y ont recensé 9 sites abritant 568 abris de fortune. Ces sites, qui ne cessent de s'étendre encore sur des surfaces qui devraient recevoir des projets de développement, nuisent sérieusement à l'image de cette localité balnéaire. Pour le moment, l'APC n'a que 100 logements, qui seront distribués, selon le P/APC, durant les mois à venir au profit des familles sinistrées suite au séisme de mai 2003. En 2008, cette localité a bénéficié d'un quota de 300 logements dans le cadre du programme de la résorption de l'habitat précaire (RHP) sur un total de 4000 unités dégagées dans ce cadre au profit de la wilaya de Boumerdès. Ce qui est très insuffisant. L'OPGI a lancé, il y a 20 ans, un projet de 130 logements, mais du type promotionnel. Le projet va être bientôt réceptionné et le prix d'un F5 avoisinerait les 7 millions de dinars. « Le prix est très élevé », estime le P/APC qui dit avoir réclamé, à plusieurs reprises, « la livraison de ces logements dans le cadre social, mais en vain ». Ceci pendant que la commune de Cap Djinet fait face à d'énormes problèmes de logement. Les projets qui y ont été réalisés durant ces dix dernières années sont négligeables devant le nombre de plus en plus croissant de demandes qui atterrissent sur les bureaux de la daïra et de l'APC.
