«L'Algérie considère le Hezbollah comme un mouvement politique et militaire du Liban qui est régi par les lois de ce pays. C'est un acteur important dans ce pays frère», a indiqué M. Lamamra en marge de sa rencontre à Alger avec son homologue angolais, George Rebelo Pinto Chikoti. Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé l'attachement de l'Algérie au principe de non-ingérence dans les affaires internes des autres Etats ; il a également précisé que Alger s'est abstenu lors du vote de la décision contre le Hezbollah prise par le Conseil des ministres arabes de l'Intérieur à Tunis, mercredi dernier. En Tunisie, selon l'APS, la société civile et des partis politiques ont rejeté cette décision, appelant «toutes les forces dans leur pays et dans le Monde arabe à rejeter cette décision et à assumer leurs responsabilités». Les Tunisiens ont également rappelé «les sacrifices consentis par le Hezbollah dans la lutte contre le terrorisme sioniste». Pour sa part, le Hezbollah a qualifié, hier, la décision du CCG comme «hostile» et «irresponsable».