Heureusement qu'il y a eu ce bon réflexe du coach franco-portugais, Dider Gomez, qui a fait le pari de sortir deux milieux récupérateurs, Gharbi et Annane, pour incorporer Meghni et Messaâdia. Une recette payante, puisqu'elle a généré trois buts en l'espace de 25 minutes. Le problème offensif réglé, le CSC s'est qualifié haut la main. Une victoire importante pour les coéquipiers du courageux Sameur, qui a fini le match avec huit points de suture à la tête et une sanction d'un match de suspension dans cette Coupe de la CAF. Le destin a voulu que le CSC découvre un nouveau pays dans sa courte expérience africaine. Les Verts affronteront en 8es de finale la formation inconnue égyptienne de Misr El Mekkassa, aux dépens des Congolais du Don Bosco. Avant cela, le CSC devra descendre de son nuage et disputer son match retard en championnat vendredi prochain face à la JS Saoura, un rendez-vous important qu'il faut bien gérer pour assurer son maintien en Ligue 1 le plus tôt possible. Meghni de retour A force de courage, de patience, de travail et grâce à la confiance inébranlable de son coach, le légendaire Mourad Meghni a fait un retour sensationnel à la compétition. «Il fallait l'aider plutôt que de l'enfoncer», disait Gomez qui craignait au départ une probable rechute de son joueur, surtout que les Nigérians jouaient d'une manière violente. 20 minutes de jeu pour l'ancien métronome de la Lazio de Rome, suffisantes pour Meghni afin de faire la différence et propulser son équipe en 8es de finale de la Coupe de la CAF. Avec sa facilité dans la lecture du jeu et dans la prise de décision et ses gestes techniques, il fut impérial et son joli but a donné plus de saveur et de charme à la soirée de samedi dernier, surtout lorsqu'on sait que le dernier but en compétition officielle inscrit par Meghni remonte au 1er octobre 2009 en Europa League avec la Lazio face aux Bulgares de Levski Sofia.