Certains organismes publics dont l'importance n'est pas à démontrer, semblent bouder Aïn El Hammam, obligeant de ce fait, ses habitants à se déplacer, continuellement, vers Tizi Ouzou. Annoncées comme imminentes, lors de la campagne électorale pour les présidentielles, plusieurs antennes sont restées dans le domaine des vœux pieux. L'ANSEJ qui devait se rapprocher des jeunes pour les accompagner dans leurs démarches d'investisseurs, demeure le grand absent. Retirer des imprimés ou déposer un dossier, ou tout simplement se renseigner, devient une corvée. Les jeunes, des chômeurs pour la plupart, se plaignent des fréquentes allées et venues jusqu'à Tizi Ouzou, pour ficeler un dossier qui risque d'être rejeté. Le coût du transport, et autres dépenses liées aux tracas administratifs, ont découragé plus d'un. C'est grâce à la générosité de leurs proches qui leur apportent une aide financière que la plupart d'entre eux font face à la situation. Le bureau de l'ANGEM, ouvert l'an dernier, vient de mettre la clé sous le paillasson sans qu'on sache pour quelles raisons. Il faut à chaque fois, sortir de Michelet pour se rendre à la CNAC, à la CASNOS, au centre de contrôle médical et autres.