de dialogue entre les cultures, représentée en Algérie par l'association Etoile culturelle d'Akbou (ECA), a organisé une formation sur l'entrepreneuriat créatif dans le domaine culturel, et ce, du 9 au 16 mars, à l'hôtel Majestic, à Akbou. Dispensés à la faveur de dix jeunes venus de wilayas différentes, les cours ont été assurés par des encadreurs ayant reçu la même formation en Alexandrie (Egypte), le mois dernier. Il s'agit de Salim Aili, animateur de jeunes, formateur et vice-président de l'ECA, et Fouzia Barsouli, formatrice et enseignante à l'université de Batna. «Cette activité est inédite en Algérie», affirme Mouloud Salhi, président de l'ECA. Durant huit jours, les dix apprenants ont été guidés à pouvoir entreprendre et concrétiser des projets dont l'impact sur la société est voulu pour être économique, social et culturel. Pour y arriver, des thèmes précis ont été abordés, à savoir les fondamentaux de l'industrie créative, les outils et challenges de l'entrepreneuriat, les modèles alternatifs à l'organisation de festivals, des événements et de conférences, les réseaux et le travail collaboratif et, enfin, les médias sociaux et digitaux. «C'est pour renforcer les capacités des promoteurs de l'art par des programmes entrepreneuriaux innovants et créateurs d'alternatives que cette formation est conçue et initiée», ajoute la même source. Ce rendez-vous a ouvert un champ d'échanges pour les dix jeunes, dans lequel ils ont exprimé leurs potentiels et libéré leurs énergies artistiques. Cela leur a permis aussi de s'approprier une nouvelle vision pour une meilleure concrétisation de leurs projets dans la durée. A l'issue de la formation, des attestations signées par l'université de Manchester ont été décernées aux participants. A noter que la fondation Anna Lindh organise aussi des actions similaires au Maroc, en Tunisie, en Egypte, en Jordanie et au Liban.