Le mécontentement populaire est né suite à l'affichage, depuis l'aube, de la liste des 220 logements sociaux, dans les tiroirs depuis des mois. La ville de Sougueur, 26 km au sud du chef-lieu de wilaya de Tiaret, a vécu, dimanche matin, au rythme du mécontentement populaire. Un mécontentement populaire né suite à l'affichage, depuis l'aube, de la liste des 220 logements sociaux, dans les tiroirs depuis des mois. Ceux et celles n'ayant pu voir leurs noms transparaître sur ces dizaines de listes, placardées en plein cœur de la ville sur la place publique, ont vite montré de la fébrilité. Après avoir coupé la principale voie d'accès à la ville, la RN 23, les protestataires sont allés occuper le parvis du siège de la daïra qui pour demander des explications qui pour se plaindre de son sort. La grogne observée le matin par les protestataires, qui avaient barricadé la route avec des pierres et des objets hétéroclites, a été gérée avec doigté par les services de sécurité renforcés par des unités policières de Tiaret pour la circonstance. Notre arrivée hier dans la deuxième importante commune de la wilaya a coïncidé avec le sit-in observé par un citoyen qui a bivouaqué avec une petite tente non sans accoler des affiches où il criait à l'injustice. Deba Mohamed, militaire à la retraite, a été expulsé d'un logement appartenant à sa défunte tante après plus de 30 ans d'occupation des lieux par l'OPGI. Cet organisme n'a fait qu'accompagner le dossier en se portant partie civile dans cette scabreuse affaire qui a complètement fait exploser cette famille composée de neuf personnes.