La wilaya d'Alger bénéficiera, dans le courant cette année, de nouvelles structures pédagogiques, qui viendront renforcer le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à l'occasion de la prochaine rentrée universitaire. C'est ce qu'a annoncé, jeudi dernier, le ministre, Tahar Hadjar, lors d'une visite au pôle universitaire de la ville nouvelle de Sidi Abdallah. Il s'agit, en effet, de deux projets, dont les travaux sont en cours, pour la réalisation de 8000 places pédagogiques à l'université d'Alger 2 et de 4000 lits à Bab Ezzouar. Le ministre a expliqué, à ce propos, que le secteur sera renforcé à la prochaine rentrée universitaire avec 14 000 places pédagogiques et 15 000 lits, soulignant que la réception de ces structures permettra d'«amorcer une rentrée universitaire confortable à Alger». Ces dernières sont situées au niveau du pôle universitaire de la ville nouvelle de Sidi Abdallah, qui connaîtra la réception de 6000 places pédagogiques sur un total de 20 000 et 11 000 lits. Tahar Hadjar a relevé à cet égard la possibilité d'inaugurer deux facultés sur un total de cinq qu'abrite ce pôle universitaire. L'université d'Alger 2 connaîtra à son tour la réception de 8000 places pédagogiques avec la nouvelle rentrée universitaire, en sus d'un bloc administratif et d'autres structures prochainement. Inspectant le projet de réalisation de 4000 lits à Bab Ezzouar, le ministre a fait état du parachèvement des structures dédiées à l'hébergement, les travaux de réalisation du restaurant central devant être parachevés vers la fin d'avril prochain. Il convient de rappeler que le pôle universitaire de la nouvelle ville de Sidi Abdallah est d'une capacité totale de 20 000 places pédagogiques et 11 000 lits. Selon le ministère de tutelle, ce sera «un pôle moderne conforme aux normes internationales en vigueur, et comptera plusieurs spécialités orientées davantage vers les filières scientifiques et technologiques». Les cinq facultés que compte le pôle sont : la faculté de l'information et de la communication, la faculté des sciences de la nature et de la vie, la faculté des sciences de la Terre, la faculté d'architecture et la faculté des sciences appliquées, outre une bibliothèque centrale, un laboratoire de recherche, des restaurants et des salles de conférences. «Ces projets scientifiques d'envergure seront réalisés à l'avenir dans d'autres régions du pays, notamment dans le Grand Sud», souligne le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. «Deux facultés d'une capacité d'accueil de 2000 à 4000 places pédagogiques sont en cours de finalisation et seront prêtes pour la prochaine rentrée universitaire, une fois dotées des moyens pédagogiques modernes», avait fait savoir le ministre, précisant que «le coût de réalisation a atteint les 22 milliards de dinars pour l'université et 14 milliards de dinars pour la résidence universitaire». Rappelons que l'Algérie dispose au total à fin 2018 de pas moins de 106 établissements universitaires (50 universités, 13 centres universitaires et 43 écoles supérieures), avec 1 730 000 étudiants. Cependant, la massification n'étant pas une fin en soi, la question de la qualité de l'enseignement supérieur est depuis quelques années une contrainte qui a été intégrée dans la gouvernance du secteur à travers la nécessaire intégration professionnelle des diplômés.