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Un chorégraphe s'inspire des arts pour trouver son propre langage
Publié dans El Watan le 15 - 04 - 2016

– Comment avez-vous été repéré pour cette collaboration avec le Ballet national ?
J'ai été remarqué en 2012 lors du festival de la danse contemporaine d'Alger. J'avais fait l'ouverture du festival avec mon spectacle solo Baba Salem, j'avais été remarqué par la commissaire du festival de l'époque Mme Fatiha Kadouri ainsi que la chorégraphe Fatima Zohra Namous, elles m'avaient proposé de travailler avec le Ballet national en donnant des cours et développer une collaboration à long terme. A cette période je ne disposais pas beaucoup de mon temps, car j'étais engagé avec d'autres compagnies.
Quelque temps plus tard, je suis revenu dans le cadre d'une tournée organisée par l'Institut français, j'en ai profité alors pour reprendre contact avec la directrice qui m'a proposé une première collaboration. Durant deux mois, j'ai travaillé avec des danseurs et on a établi tout un programme de masterclasse, workshop, afin de les emmener dans la danse contemporaine.
– Et pour ce nouveau spectacle produit par le Ballet national La flamme du Sahara ?
De mon côté, j'ai fait appelle au compositeur et musicien Salim Dada, à Nicholas Diaz qui est créateur de lumière, ainsi qu'à l'équipe avec laquelle j'ai l'habitude de travailler. Je voulais vraiment être entouré par des professionnels. Pour Salim Dada, dont l'univers est plutôt classique, il n'a pas hésité à aller chercher dans des sonorités différentes de ce qu'il a l'habitude de faire, c'est ce qui a fait la richesse et la diversité dans ce spectacle.
Au fur et à mesure, on a travaillé sur les textes et les personnages, le spectacle commençait à se dessiner. Cette production du Ballet national a été rehaussée par la chorégraphie que Fatima Zohra Namous et moi-même avons élaboré pour cette ce spectacle La flamme du Sahara.
– Avez-vous rencontré des difficultés pour ce spectacle qui mélange traditionnel et contemporain ?
Au départ les danseurs avaient du mal à s'adapter à ce nouveau langage. Le corps devait épouser de nouvelles gesticulations qui nécessitaient de l'exercice. Nous avons pris notre temps pour travailler, il a fallu sept mois d'intense pratique. J'avoue également que dernièrement j'ai quelques problèmes avec la direction, notre collaboration vacille et il semblerait que ça ne s'arrange pas, alors que je suis toujours sous contrat, c'est bien dommage !
– Quelle a été votre première expérience en Algérie ?
Ma première expérience a été lors du Festival panafricain d'Alger en 2009, Abou Lagraa m'a invité par la suite pour venir enseigner. Je suis venu pour deux semaines de cours avec un autre chorégraphe, jusqu'à mon retour en 2012.
– A votre avis, de quoi ont besoin les danseurs algériens ?
En Algérie, il y a une très belle formation dont la base est classique et qui touche également à notre identité à travers la danse folklorique, il est important de le mettre en valeur.
Aussi, nous avons de très bons danseurs. Cependant, je crois que la formation ne touche pas à tout. Il faudrait que le cursus des danseurs, en plus des cours dont ils disposent, propose des cours sur l'anatomie, la connaissance du corps, le cinéma, l'histoire de l'art, le théâtre, la lumière, etc. On est bien d'accord que ces danseurs sont appelés à devenir chorégraphes à leur tour, de ce fait leur formation devrait ratisser plusieurs domaines en même temps. Un chorégraphe s'inspire des arts afin de trouver son propre langage.
– Vous avez de nombreux projets ici et ailleurs, mais quel est le projet qui vous tient le plus à coeur ?
J'ai très envie de monter une école de danse à Ouargla. Le Sud algérien regorge de richesses, elles ne sont pas que dans le sous-sol, mais les talents sont divers et variés, il est important de les former et de puiser dans cette jeunesse qui manque de visibilité dans le Sud. Il me semble que c'est une manière à moi de rendre hommage à mon pays et redonner ce que on m'a appris et ce que j'ai pu réaliser depuis le début de ma carrière.


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