lance un appel aux entrepreneurs et à toutes les entreprises de réalisation pour contribuer efficacement à la conservation et la préservation de ce patrimoine millénaire. Selon lui, «la préservation du patrimoine est la tâche de tout le monde». Ce ne sont pas les projets de développement durable qui dérangent, mais plutôt les entrepreneurs qui les réalisent. Et d'ajouter : «Quand on leur donne des instructions consignées dans des PV à chaque fin de mission, ils ne les respectent pas, ce qui nous pousse à pointer régulièrement chez eux.» Force est de constater que l'ONPCT ne peut pas surveiller à lui seul tout le territoire du parc, «leur contribution est donc essentielle pour préserver ce riche patrimoine». Coopération Par ailleurs, l'OPNT observe que la plupart des institutions locales n'ont pas l'esprit du travail collectif. «Chacune veut terminer son projet et ne s'inquiète pas des conséquences». Notre sous-direction organise régulièrement des conférences sur le rôle du patrimoine dans le développement de l'économie locale et nationale, des projections et ateliers de dessin au profit des écoliers, car nous visons toujours les générations futures, et des séances de sensibilisation sur plusieurs thèmes, pour la préservation du patrimoine culturel, gravures et peintures rupestres, mais surtout le patrimoine naturel «parce que nous vivons dans le désert et on aimerait bien le conserver». Plan de préservation Le parc a établi un plan pour la préservation de ces gravures et peintures rupestres. La sous-direction de Bordj El Haouès dispose de trois postes de gardiennage à Dider, Tasset et Tourset, sous forme de zériba allumé par des panneaux solaires avec deux agents permanents dans chaque poste, ainsi qu'un bureau à Iherir avec nos agents qui contrôlent les sites culturels et nous comptons réaliser d'autres postes.