Le tourisme est une industrie sur laquelle s'appuient toutes les économies du monde pour équilibrer la balance des paiements. Cette part de marché ne sera arrachée que si le tourisme algérien adopte une démarche de qualité, en garantissant la protection des sites de tourisme , mais aussi la préservation du patrimoine culturel et naturel. Dans ce sens, plus de trente postes de contrôle et de surveillance de sites de gravures seront créés cette année à travers le parc national du Tassili, apprend-on auprès de l'Office du parc de Djanet à Illizi. A noter que l'Office du parc national du tassili a été doté récemment de 17 véhicules tout-terrain pour le contrôle dans les différente mission scientifiques du parc. Il faut noter que les sites de ce parc font partie de l'histoire de l'évolution de l'humanité, comme les stations de gravures de Dider, Tintaghirt et Tinkadrane, situées dans la région de Djanet. Il est important de noter que ces stations, qui garantissent et témoignent de la présence de l'homme dans le Tassili depuis des millénaires, sont exposées aux aléas de la nature et de l'homme laissant ainsi des gratifies de charbon sur les parois gravées des dessins de peinture, notamment ceux du site de Oued Djarat (4 000 gravure), situé à 24 km du chef-lieu de wilaya d'Illizi. Aussi, d'autres sites de gravures, notamment ceux de Tinkadrane, Taset et Tisras et Djanet sont complètement dégradés et ont subi des défigurations, leurs dessins ayant totalement disparu faute de moyens de surveillance. Seul le site de Dider est resté intact du fait de la présence d'un poste de contrôle et de surveillance. Par ailleurs, vu le manque flagrant d'effectif de terrain et d'agents de conservation pour la sauvegarde, la préservation et la protection de ce riche patrimoine, dont les besoins sont estimés à 250 agents de gardiennage, en plus des moyens financiers et logistiques, il est impossible de prendre en charge la protection et la surveillance de ce gigantesque parc de 80.000 km2.Dans la même disposition, Sonatrach a initié des aides au profit du parc pour la réalisation de postes fixes de surveillance, l'alimentation en énergie solaire et la mise en place de panneaux de signalisation dans plusieurs sites touristiques répartis à travers le parc du Tassili, classé monument historique par l'Unesco en 1982.