Une exposition présentant les sept services de ce corps militaire notamment pour ce qui est de la protection des individus et des biens vient d'être clôturée à la maison de la culture Moufdi Zakaria de Ouargla. Une tradition à perpétuer Fidèle à son rendez vous annuel, la gendarmerie nationale a donc organisé les 19, 20 et 21 du mois en cours ses portes ouvertes qui visent essentiellement à rapprocher cette institution sécuritaire du grand public et de faire découvrir ses différentes sections spécialisées, surtout en cette période d'instabilité sécuritaire dans les pays du Sahel avec lesquels Ouargla partage une bande frontalière de plus de 200 km. Un vaste territoire dans lequel la gendarmerie nationale se trouve au front avec plus de six unités qui veillent nuit et jour sur la souveraineté et la sécurité du territoire. Au cours de cette manifestation, les visiteurs ont pu affiner leurs connaissances en ce qui concerne les taches de la gendarmerie, ses différents corps, ainsi que r les moyens matériels mis à leur disposition pour la sécurité des citoyens. Les services de la GN La gendarmerie nationale dispose aujourd'hui d'un nombre importants de brigades, de départements et de services spécialisés dans différents domaines sécuritaires, et à leurs tête le département recrutement, qui œuvre à sélectionner ses candidats notamment à travers le contact direct via les événements publics organisés par les services concernés. Il est en effet à retenir que, contrairement aux autres régions du pays, le recrutement se fait à longueur d'année dans le sud. Une aubaine pour ceux qui désirent intégrer ce corps. Le département télématique s'occupe quant à lui d'assurer les communications dans les conditions les plus extrêmes, pour ce faire, on n'a pas lésiné sur les moyens avec une armada d'appareils de toutes sortes y sont à la charge. Quant à la sécurité routière, un département y est spécialement dédié afin d'établir les statistiques et les stratégies adéquates de manière à infléchir les courbes de mortalité sur nos routes. Rappelons que le bilan de cet année montre une diminution des accidents de la route de l'ordre de 5,69% par rapport aux quatre premiers mois de l'année écoulée rien que pour la wilaya de Ouargla. En effet le service en question compte renforcer ses moyens par l'introduction de nouveaux moyens à l'instar des véhicules banalisés, afin de mieux contrôler les excès de vitesse à Ouargla. Terre et air Vu l'étendue du territoire de la wilaya, la gendarmerie dispose actuellement d'un escadron aérien, basé à l'aéroport militaire de Ain El Beida, qui veille inlassablement sur la sécurité des habitants, et qui a également pour missions l'intervention et le sauvetage des personnes en cas d'extrêmes urgences. Le GGF, « les agents irrécupérables » comme disent ses employés, sont désormais sur la ligne de mire. Leurs six unités opérationnelles ont la lourde tâche de sécuriser, contrôler et surveiller les frontières avec la Tunisie sans interruption et dans toutes conditions. Vient s'ajouter à cela différents trafics d'armes, de denrées et de personnes, ainsi que la criminalité organisée transfrontalière. Les agents des forces du maintien de l'ordre s'activent dans les régions urbaines, avec pour pénible mission celle de contrôler les foules exaltées et dont le mouvement massif dégénère souvent lors des manifestations sportives ou autres. Police judiciaire La police judiciaire occupe une place prépondérante de part ses différents services, avec à leur tête la police technique et scientifique, qui s'occupe du travail de recherche et d'investigation suite aux actes criminels, afin d'élucider les affaires et confondre les coupables preuves à l'appui. La wilaya de Ouargla bénéficiera de son laboratoire dans un délai très proche afin de rendre le travail de la PJ plus rapide er efficace. En seconde position vient la brigade environnementale de Ouargla, une des quatre créées sur le territoire nationale. Sa mission est régionale et elle traite tout ce qui relève des atteintes à l'environnement, du rejet de produits chimiques dans la nature, du trafic de produits dangereux, l'extraction de sable …etc. En dernier lieu vient le service de préservation des biens archéologiques et culturels, qui traite de tout ce qui concerne les antiquités et les biens culturels à l'instar des tableaux, livres, ouvrages Ses agents ont pu mettre la main sur un trafiquant qui s'apprêtait à vendre des pierres archéologiques au marché hebdomadaire de Ouargla d'une valeur inestimable, pour la modique somme de 25.000 DA. Les pièces ont été remises au service concerné, et le coupable présenté devant la justice.