– Palestine Le Premier ministre palestinien, Rami Hamdallah, a rejeté hier la contre-offre israélienne pour relancer le processus de paix dans un cadre bilatéral qui vise à «gagner du temps». «Le temps presse. Netanyahu essaie de gagner du temps» avec son offre de négociations directes avec le président palestinien Mahmoud Abbas à Paris, «mais cette fois-ci, il n'échappera pas à la communauté internationale», a affirmé M. Hamdallah, lors d'une conférence de presse à Ramallah en Cisjordanie occupée aux côtés du Premier ministre français Manuel Valls. Benjamin Netanyahu a rejeté lundi le projet français de conférence internationale pour relancer l'effort de paix. – Chypre Le président de Chypre Nicos Anastasiades a annulé hier une réunion prévue dans le cadre des pourparlers de paix, dénonçant ce qu'il considère comme une tentative de reconnaître la partie nord de l'île, occupée par la Turquie. Cette décision intervient après que M. Anastasiades, Chypriote grec, eut renoncé à assister à un dîner organisé à Istanbul pour des chefs d'Etat auquel avait aussi été convié en dernière minute le dirigeant chypriote turc Mustafa Akinci, qui n'a pas le rang de président. Il s'agit du premier accroc sérieux dans les négociations de paix entamées il y a un an entre MM. Anastasiades et Akinci et visant à réunifier l'île méditerranéenne divisée depuis 1974. – Turquie-UE Le président turc Recep Tayyip Erdogan a averti l'Union européenne que le Parlement turc bloquerait le processus législatif prévu par l'accord sur les migrants si la Turquie n'obtenait pas une exemption de visa d'ici fin juin. Dans le cas où aucun résultat ne serait obtenu sur les visas, «aucune décision, aucune loi dans le cadre de l'application de l'accord de réadmission ne sortira du Parlement de la République de Turquie», a déclaré M. Erdogan lors d'une conférence de presse au Sommet humanitaire mondial à Istanbul. – Pays-Bas Les députés néerlandais ont approuvé hier une proposition de loi controversée permettant de déchoir de leur nationalité les djihadistes binationaux «ayant rejoint une organisation terroriste», même s'ils ne sont pas condamnés, a annoncé le ministère de la Sécurité et de la Justice. Ce vote est intervenu alors que l'Europe a été secouée ces derniers mois par des attaques à Paris, en novembre, et à Bruxelles, en mars, menées notamment par des djihadistes européens de retour au pays après avoir combattu en Syrie pour l'organisation Etat islamique (EI).