M. Talaï a reconnu l'existence de difficultés qui ont retardé les travaux de réalisation, dont l'expropriation pour utilité publique, l'existence d'un cimetière, d'une station d'épuration des eaux et les réseaux d'électricité, de gaz, de téléphone et d'eau. «Nous redoublerons d'efforts pour surpasser tous les obstacles, en collaboration avec les services concernés, en vue rattraper ce retard», a-t-il déclaré. Le ministre a rappelé que la ligne ferroviaire Alger-Djelfa, qui vient remplacer l'ancienne et dont la réalisation a été confiée à l'Agence nationale des études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) a connu une évolution relative malgré les lenteurs dans la cadence de réalisation. Il a précisé, en outre, que le premier tronçon, Alger-Blida, d'une longueur de 50 km, était d'ores et déjà opérationnel pour assurer la liaison entre Alger, Chlef, Oran et Béchar de façon régulière. Le second tronçon reliant La Chiffa (w. Blida) et Ksar el Boukhari (Médéa) sur une longueur de 140 km, était à la dernière étape de l'étude confiée à un bureau d'études. Les travaux du troisième tronçon, Ksar el Boukhari-Boughezoul (Djelfa) sur une longueur de 40 km, entamés en 2014, avaient atteint un taux de 6% seulement avant d'être gelés dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques, a-t-il annoncé. Pour ce qui est du quatrième et dernier tronçon, entre Boughezoul et le chef-lieu de la wilaya de Djelfa, et dont la réalisation a été confiée au consortium Cosider-Septa-EN Frari, les travaux ont atteint 35% d'avancement.