Bonne nouvelle pour les estivants. Le ministre des Transports, Boudjemaâ Talaï, a annoncé, jeudi dernier, au Conseil de la nation, en marge d'une séance plénière consacrée aux questions orales, que des réductions sont envisageables durant l'été sur les lignes aériennes et maritimes allant jusqu'à 35% pour le transport maritime. Le ministre des Transports a rassuré, par ailleurs, que tous les projets du secteur déjà entamés seront finalisés, rappelant que ceux gelés « sont des projets secondaires, sans intérêt économique ». « Leur suppression répond à un souci de rationalisation des dépenses », dira-t-il. Dans sa réponse au sénateur Mohamed Ketcha, il a assuré que le retard accusé dans le projet de la ligne ferroviaire électrifiée Alger-Djelfa passant par les wilayas de Blida et Médéa sera rattrapé. Talaï a reconnu l'existence d'obstacles qui ont entravé les travaux de réalisation dont l'expropriation pour utilité publique, l'existence d'un cimetière, d'une station d'épuration d'eau et des réseaux d'électricité et de gaz, de téléphone et d'eau. Talaï a rappelé que la ligne ferroviaire Alger-Djelfa qui vient remplacer l'ancienne ligne, dont la réalisation a été confiée à l'Agence nationale des études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif), connaît une évolution relative malgré les lenteurs dans les travaux. Il a précisé, en outre, que le premier tronçon Alger-Blida sur une longueur de 50 km est d'ores et déjà opérationnel pour assurer la liaison entre Alger-Chlef et Oran-Béchar de façon régulière. Le second tronçon reliant la Chifa (wilaya de Blida) et Ksar El Boukhari (Médéa) sur une longueur de 140 km était à la dernière étape de l'étude. Les travaux du troisième tronçon Ksar El Boukhari-Boughzoul (Djelfa), sur une longueur de 40 km, entamés en 2014, ont atteint un taux de 6% seulement avant d'être gelés dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques, a-t-il annoncé. Pour ce qui est du quatrième et dernier tronçon entre Boughzoul et le chef-lieu de la wilaya de Djelfa, et dont la réalisation a été confiée au consortium Cosider-Septa-En Frari, les travaux ont atteint 35%. En réponse à une autre question, Talaï a indiqué que la vitesse de la ligne ferroviaire Mechria-Béchar qui passe par la ville est de 140 km/h, soit une vitesse qui ne permet aucun passage sur cette ligne. La décision en date de juin 2000 fixant les conditions de réalisation et d'exploitation des passerelles ne permettait pas la réalisation de passages sécurisés sauf sur une ligne ferroviaire dont la vitesse ne dépasse pas les 100 km/h, souligne-t-il.