Quant aux routes, elles sont impraticables. Hormis l'artère principale dont le revêtement en bitume a été refait, aucune route secondaire n'a été remise en état. L'artère principale n'est autre qu'une route nationale. «Les routes secondaires qui se trouvent aux abords de la route nationale n'ont pas été goudronnées. En hiver, nous pataugeons dans la boue, en été nous faisons face à la poussière», confie un habitant du lotissement. Les habitants déplorent également le manque d'espaces verts et d'aires de jeu pour les enfants. «Dans notre quartier, il n'y a pas de place pour les aires de jeu ou les stades de proximité. Toutes les assiettes foncières ont été utilisées pour la construction d'habitations», assurent-ils. «L'APC de Bordj EL Kiffan, dont dépend notre quartier, s'est limitée à refaire le revêtement de quelques artères principales, les ruelles qui se trouvent dans les quartiers et lotissements ont été négligées», ajoutent-ils. «Nous lançons un appel aux autorités locales afin qu'elles prennent en charge nos doléances, notamment celles ayant trait au revêtement des routes en bitume, et au renforcement de l'éclairage public», affirment-ils. Signalons qu'à Bordj El Kiffan, nombre de quartiers et de cités manquent d'aménagements et d'équipements publics devant offrir aux habitants un cadre de vie décent. Ces cités et lotissements se trouvent le long de la nationale 24. Il s'agit des cités, Faïzi, Ben Zerga, Ben Redouane, Rassauta, SNTR, Ennakhlat, Verte rive, etc. «Des lotissements tentaculaires ont été créés à Bordj El Kiffan, mais les travaux d'aménagement n'ont pas été réalisés. Résultat : ces lotissements manquent de tout», confie un habitant.