Actuellement chef de file de l'opposition, vous étiez membre de l'exécutif et colistier du maire. Pour quelle raisons avez-vous jeté l'éponge ? On a composé avec le maire autour d'un programme ambitieux. Trois mois après notre installation, nous avons commencé à remarquer une prise de décision unilatérale et derrière nos dos, notamment en ce qui concerne la gestion du patrimoine de Tazmalt et son foncier. Les cas de Merlot I, Merlot II et Tiouirine II sont des exemples édifiants. A tout cela s'ajoutent les marchés douteux. Dans quelles conditions l'alliance «Tazmalt, vision et ambitions» est née ? Cette alliance est spontanée, dans la mesure où elle regroupe des gens soucieux du développement de leur commune et qui s'accordent que le maire actuel, qui exclut tout le monde dans les affaires de la gestion de la commune, n'est pas habilité à le faire. Il n'y a même pas 5% des projets qui ont été réalisés, y compris la statue de Abderrahmane Mira lancée en 2013. A 15 mois de la fin du mandat, comptez-vous durcir le ton ? Justement, pour ne pas tomber dans le piège de la réglementation, qui stipule que quand il reste une année ou moins de la fin du mandat, le P/APC restera en poste, nous comptons saisir davantage les autorités afin que l'Assemblée soit dissoute. Il y a tout un arsenal de données favorables à sa dissolution