Dimanche, le président de l'APC a convoqué une assemblée extraordinaire et l'ordre du jour, dans lequel dix points sont inscrits, n'a pas a été voté par la majorité des élus. «Nous avons inscrit des points d'une extrême urgence qui concernent les travailleurs, les nécessiteux et les tableaux des effectifs qui permettront la promotion et la titularisation des fonctionnaires journaliers», a affirmé Abderahmane Bensbaâ, maire d'Akbou, pour qui «ce blocage n'est qu'une pénalisation des Akbouciens et du développement les concernant». Pour le premier magistrat de la commune, l'assemblée ordinaire du 8 mai dernier, non approuvée par l'opposition, avait l'ordre du jour 52 points «concernant le développement de toute la commune d'Akbou, sans omettre aucun quartier ni ruelle». De son côté, Aksas Alaoua, dissident de l'opposition, dit que la population «ne doit aucunement être prisonnière des conflits régissant les relations entre élus».