Quelle que soit la forme de l'action entreprise par le conseil et sa mise en œuvre, M. Abderrahmane Bensbaâ vit ses derniers moments à la tête de l'Apc d'Akbou ! Après s'en être pris à son vice-président et au troisième homme de l'Apc, le maire accusé d'autoritarisme, en voulant faire de «l'ordre» en est devenu la cible de cet ordre. Tenu de démissionner, celui-ci n'a pas acquiescé et a refusé cette formule proposée par un exécutif décidé à opérer sa destitution en pure et due forme. Sur les onze élus que forment l'Assemblée, sept, soit la majorité sont pour son limogeage. Ces sept élus qui avaient prévu de tenir une réunion samedi passé ont décidé en dernier ressort de ne point la retenir. On apprend que ces derniers ne sont par contre revenus sur leur décision et ont tranché et mis en œuvre leur menace de destitution. Une démarche approuvée par une coalition de trois partis RND, FFS, FLN que les indépendants de la liste «initiative citoyens» dénoncent et soutiennent leur collègue Abderrahmane Bensbaâ. Quant aux deux élus RND, c'est de leur parti qu'ils ont démissionné après que celui-ci appuie le maire alors qu'eux-mêmes optent pour son départ. Une situation de confusion totale règne désormais à l'Apc, et il est fort à craindre que ses grands projets estimés à plus de 80 milliards soient retardés ou inscrits aux calendes grecques. Au moment où cette ville connaît un essor exceptionnel et des activités dignes d'une grande ville appelée, peut-être, dans l'avenir à être érigée en wilaya qu'elle vient d'être secouée par ces problèmes qui ont à l'origine des considérations d'un autre âge.