La cinquième session extraordinaire de l'Assemblée populaire de la commune d'Akbou s'est achevée une nouvelle fois en queue de poisson. Au rejet habituel de l'ordre du jour proposé par le maire, cette session a été marquée par la démission de celui-ci contesté par l'opposition. L'information nous a été confirmée hier par M. Iskounen, élu du FLN, qui précisait que «la démission n'a, pour l'instant, pas été acceptée par l'opposition qui revendique plutôt l'organisation d'un nouveau scrutin partiel». Les six élus de l'opposition devaient se retrouver hier soir pour discuter des suites à donner à cette évolution qui mine à illustrer la crise qui mine la municipalité d'Akbou depuis le résultat du dernier scrutin des locales. Deux élus du FLN, deux du FFS, un du RND et un autre élu du RCD, s'opposent à la majorité aux commandes de l'APC drivée par Abderrahmane Bensbaâ, candidat malheureux aux dernières sénatoriales. Le wali de Béjaïa a tenté de ressouder les rangs de l'assemblée en vain et ce n'est pas la démission du maire qui règlera les problèmes, car de l'avis général «la présidence du maire partant est le moindre mal...».