Beaucoup de jeunes du village Aïn Meriem relevant de la commune de Aïn Bouchekif dans la wilaya de Tiaret ont accompagné, avant-hier, à sa dernière demeure, le jeune Agoune Sofiane, 25 ans, assassiné à Athènes en Grèce, la semaine dernière. Le meurtre de ce jeune expatrié reste entouré de mystères et chacun y va de sa version. Celle des plus plausibles reste son exécution à l'aide d'une arme blanche des mains d'un étranger, un Afghan, soutiennent des sources à propos de la tentative de lui subtiliser un portable qu'il tentait d'écouler au marché à puces local. Ce drame intervient dans cette contrée déshéritée et rongée par la paupérisation au lendemain d'une citation à comparaître de 31 jeunes de la commune qui ont observé, il y a quelques jours, un sit-in devant le siège de la mairie pour protester contre l'approche préconisée en matière d'embauche. Des proches de la victime soutiennent toutefois que « le départ de leur enfant en Grèce n'est aucunement lié à sa situation sociale puisque Sofiane, comme bon nombre de ses pairs, est parti vers ce pays, actuellement gagné par la crise économique via la Turquie, par goût de l'aventure et n'était pas dans le besoin ». Ils ont, dans la foulée, « loué l'assistance des services de notre ambassade en Grèce pour les facilités de rapatriement du corps ».