Depuis la finalisation du contrat de partenariat entre la SNVI et le groupe français BTK et surtout le changement de statut qui donne la part belle à cette dernière avec 60% du capital, ce sont surtout les taxes et impôts, jusque-là échus à la société mère à Rouïba, qui semblent intéressants, au plan financier, pour la collectivité. Ces derniers (les impôts) sont désormais directement versés à la trésorerie de la mairie d'Aïn Bouchekif, une commune relevant de la daïra de Dahmouni. Aïn Bouchekif, 15 km à l'est de Tiaret, semble ainsi amorcer un réel décollage économique. Outre BTK qui emploie plus de 700 travailleurs, elle dispose sur son territoire d'une usine (ex-Fatia), d'un aéroport (Abdelhafidh-Boussouf) qui reprend, grâce à Air Algérie, des vols hebdomadaire vers Oran et Alger et comptera grâce, à l'implantation à proximité de son territoire, de la raffinerie de pétrole. En marge des festivités marquant le double anniversaire de la création de l'UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures, l'on a pu mesurer en effet le développement perceptible dans cette contrée. Le chef de l'exécutif, qui inspectait les travaux de réalisation ce jour-là, s'est longuement attardé sur le devenir de cette région qui connaît une extraordinaire mue à la faveur de la double voie Tiaret-Aïn Bouchekif, la réalisation d'une maison de jeunes haut standing et d'un centre de santé, nonobstant les nombreux autres projets dans divers secteurs.