Cette perturbation dans l'alimentation en eau potable dure depuis 6 jours et crée un véritable calvaire pour les familles et les vacanciers. Certains estivants ont recours à l'utilisation de l'eau de mer pour leur hygiène quotidienne. Chaque jour en fin d'après-midi, des groupes de jeunes, munis de jerricans et de bidons, vont donc puiser de l'eau de mer. «Les citernes d'eau sont trop chères pour nos bourses, entre 1000 et 1500 DA, en plus elles s'épuisent vite», diront des vacanciers à Paradis-Plage. Quant à leur consommation quotidienne en eau potable, les familles s'approvisionnent auprès des revendeurs qui foisonnent dans la ville en pareille période estivale. Hier, plusieurs familles ont affiché leur mécontentement et appelé les responsables à prendre les mesures qui s'imposent pour remédier à cette situation. Ces coupures interviennent en pleine saison estivale, période où les besoins en eau augmentent considérablement. Outre ces perturbations, les riverains ont dénoncé l'insalubrité des lieux et la prolifération des moustiques. Selon eux, la mer est sale et en l'absence d'un contrôle strict, la situation empire de jour en jour. Il faut noter que les services de la SEOR ont indiqué, hier, que les perturbations en eau sont dues à une rupture survenue, vendredi après-midi, sur une canalisation reliant Oran à Tafna et approvisionnant toute la zone Ouest et précisément la corniche. La situation a été rétablie dans la soirée de dimanche. La distribution de l'eau devait reprendre sa cadence normale à partir d'hier, selon la même source, qui précise que Paradis-plage se trouve à la fin de la distribution du réseau, ce qui explique donc ces perturbations.