«Nous avons sollicité l'intervention de la société de gestion immobilière de l'AADL, pour régler le problème. Cependant, nous n'avons eu aucune réponse, hormis le fait de patienter», assurent des locataires de la cité. Tantôt c'est la pièce de rechange qui n'est pas disponible, tantôt ce sont les agents d'entretien qui ne le sont pas. C'est ainsi que les locataires ont fini par perdre tout espoir de voir un jour les ascenseurs de leur immeuble réparé. «Il est arrivé par le passé que l'ascenseur reste en panne pendant toute une année. Cela n'a, bien évidemment, pas inquiété les responsable de l'AADL outre mesure», confie un habitant de la cité, et de poursuivre : «Nous lançons un appel aux responsables de l'AADL afin qu'ils règlent ce problème, d'autant plus que la plupart des utilisateurs de l'ascenseur sont de vieilles personnes et des malades.» D'autres cités AADL de la capitale connaissent le même problème, à l'instar de la cité les Bananiers, où les ascenseurs fonctionnent généralement par intermittence, «de hauts responsables ont déclaré que 80% des ascenseurs dans les cités AADL sont fonctionnels. Le taux d'ascenseurs en panne est donc de 20%. La réalité est que seuls 20% fonctionnent. Il faut inverser les chiffres. Ces responsables peuvent effectuer des visites d'inspection pour vérifier la véracité de ces dires», fulmine un habitant d'un immeuble de 9 étages. «Au dernier étage habite un locataire infirme, pour le faire descendre de son appartement il faut au moins quatre personnes, qui plus est de bonne constitution physique. Comme les gens ne sont pas toujours disponibles, notamment durant la journée, il arrive que notre voisin infirme passe plusieurs semaines cloîtré chez lui», témoigne un locataire. D'après les habitants de la cité, des représentants des locataires se sont présentés à maintes reprises aux services de l'AADL pour tenter de régler le problème, «à chaque fois que nous nous présentons aux services de l'AADL, nous avons droit aux mêmes réponses, à savoir la non-disponibilité de la pièce de rechange. Nous avons même suggéré à nos interlocuteurs de collecter l'argent nécessaire pour acheter les pièces manquantes, mais en vain. En l'absence d'une solution à ce problème récurrent, nous continuerons à subir les affres de cette situation», disent-ils. En plus de ce problème qui est commun à toutes les cités AADL de la capitale, certains sites ont leur particularité en matière de problèmes. A l'instar de la cité des 1837 Logements AADL de Sebbala, dans la commune d'El Achour, où le problème de l'étanchéité altère considérablement la qualité de vie des locataires. La majorité des appartements se trouvant dans les derniers étages des immeubles sont infiltrés par les eaux. Selon les locataires, cette situation est due à la qualité des travaux qui présentent des malfaçons, «à la moindre chute de pluie, l'eau s'infiltre dans l'appartement. Les écoulements d'eau ont détérioré les murs et les plafonds», confie un locataire du bâtiment no 34. Cette situation, qui dure depuis des années, n'a pas suscité une quelconque intervention de la part des services de l'AADL. «Nous avons pris attache avec les responsables de l'AADL afin de régler ce problème, et ce, à plusieurs reprises, mais sans résultat», déplore un locataire, «certains d'entres nous se sont tournés vers la justice, car c'est le seul moyen de faire entendre notre voix», conclut-il. Les locataires lancent un appel aux responsables de l'AADL afin qu'ils se penchent sur leur cas. K. Saci