Dans le but de sensibiliser les citoyens sur les conséquences du non-respect des règles de sécurité liées au gaz qui continue de faire des victimes à travers les quatre coins de la wilaya, laquelle connaît un grand boum en matière de construction. En effet, des centaines de nouveaux logements, dans certains cas bourrés de malfaçon et autres défauts, à l'origine de drames, voient le jour. La direction régionale de distribution de Sonelgaz de Sétif a organisé, mardi, au niveau du musée, une importante journée de sensibilisation. Ayant regroupé le mouvement associatif, des élus qui se sont déplacés à titre personnel et des gens de la presse, cette rencontre a été marquée par des interventions, expositions et conseils directs qui ont attitré l'attention des présents qui n'ont pas raté l'occasion de déplorer l'absence de bureaux d'études, des promoteurs et des locataires de l'hôtel de ville pour lesquels le ramonage des colonnes des habitations collectives n'est plus d'actualité. Dire que ce volet est, selon les experts, l'une des causes des intoxications par le monoxyde de carbone. Les instigateurs de cette louable initiative, qui n'est pas la première du genre, ont profité de l'opportunité pour non seulement distribuer des dépliants et affiches dans lesquels sont consignés les risques et précautions à prendre face à un tel phénomène mais aussi les points soulevés par l'assistance ayant, à l'instar des communications des experts, élevé le niveau des interventions. A ce propos, Khalil Hedna, chargé de la communication de Sonelgaz, dira : « Ne pouvant rester indifférente devant les intoxications générées par les accidents au gaz brûlés, la Sonelgaz qui ne ménage aucun effort quant il s'agit de la préservation de la vie et la santé de ses clients, fait de la sensibilisation contre les dangers encourus par le public ne respectant pas les règles de sécurité, son cheval de bataille. De gros moyens sont à cet effet engagés. Etant le centre d'intérêt de nos différentes campagnes n'ayant aucun cachet conjoncturel, le citoyen doit prendre, en matière d'installation ou d'entretien de chauffe-bain ou de poêle les mesures de sécurités qui s'imposent. » Même si l'homme demeure le principal responsable de ces mortelles intoxications, le public n'a pas raté l'occasion pour pointer du doigt la mauvaise aération des nouvelles constructions, l'absence de ramonage des colonnes des immeubles collectifs et l'utilisation par certains intervenants de matériaux contrefaits et bas de gamme.
