De la perte de temps et d'argent vu que le déplacement jusqu'à ces villes «nécessite de l'essence, des frais de restauration et autres. Je préfère alors me mettre au super. Ainsi je gagne au moins une demi journée nécessaire au déplacement», nous dit un propriétaire de taxi qui ne rate pas l'occasion de remplir, toutefois, son réservoir, lors de ses courses en dehors de Aïn El Hammam. Les trois stations d'essence de la région, ainsi que celles d'Ath Bouyoucef et d'Iferhounene, n'en disposent pas alors que l'espace pour l'installation d'un volucompteur ne manque pas. L'établissement de Naftal, sise sur la RN 15, entre Aïn El Hammam et Larbaâ Nath Irathen, n'occupe qu'une faible partie de sa superficie totale, laissant un grand vide inoccupé. L'espace restant pourrait éventuellement servir à l'installation d'un volucompteur de sirghaz que les usagers seraient contents de trouver à proximité de chez eux. Quant aux candidats à l'installation d'un kit sirghaz, ils ne peuvent engager de frais pour un produit qu'ils ne trouveront qu'à des dizaines de kilomètres de chez eux. «Pourquoi réduire le volume de ma malle par un réservoir qui ne me servira que rarement ?», disent les taxieurs de la ville, qu'on serait tenté de convaincre des avantages du carburant à moindre coût.