– Cité AADL Daboussi à Draria : Locaux commerciaux fermés et absence de lieux de loisirs Sept ans après avoir été logés à la cité AADL Daboussi, dans la commune de Draria, les habitants se plaignent encore de l'absence de commerces, de salles de sport et de lieux de loisirs pour les jeunes et les enfants. Une situation pesante et difficile à supporter au fil des années. Ayant nourri l'espoir de voir le cas changer, les citoyens désespèrent en l'absence de tout intérêt de la part des autorités pour améliorer leur cadre vie. Les enfants sont les premiers à pâtir de cette lacune. Il y a peu d'endroits disponibles dans les parages, à l'instar d'un petit espace vert. Durant les journées ensoleillées, des jeunes s'y rendent pour jouer au football, mais il suffit de quelques gouttes de pluie pour qu'il devienne inaccessible. De nombreux habitants ont émis le souhait de voir les responsables concernés prendre des mesures pour rendre cette citée, habitée par des centaines de familles, plus accueillante. Ils proposent notamment l'aménagement de cet espace vert et l'installation d'équipements en mesure de permettre aux jeunes d'exercer des activités sportives et se détendre sans avoir à faire de longs déplacements. Autre problème soulevé, celui de la fermeture de la quasi-totalité des locaux commerciaux existants dans les rez-de-chaussée des immeubles. Les habitants pour faire leurs achats sont souvent obligés de parcourir des kilomètres. – Bab El Oued : Salle de spectacles squattée Plusieurs familles sinistrées occupent depuis deux années l'ex-salle du cinéma le Plaza, actuelle Tamgout. Les unes attendent d'être relogées, alors que les autres ont été installées par le premier magistrat à cause des intempéries. «Nous attendons depuis des lustres une affectation dans un lieu décent, mais nous prenons notre mal en patience», dira une mère avec ses enfants tassés dans un coin de la salle. Une autre femme septuagénaire a échoué dans ce lieu, en espérant décrocher le sésame. Son cas semble désespéré. Les autorités locales lui refusent un logement, car tout bonnement, avoue-t-elle, un logement a déjà été affecté à son fils avec lequel elle vivait. «Je n'ai aucun pied- à-terre et hna imoût Kaci», tempête la vieille, qui n'a trouvé comme toit que cette salle de spectacle qui est détournée de sa vocation première pour abriter des sans-logis.