Ces fortes intempéries ont abîmé en partie les artères et ruelles goudronnées de la ville, bloqué les voies de communication inter communales par endroits, comme celles de Ksi-Ksou (à proximité d'Abadla) et Taghit-Béchar et Nâama-Béchar (une journée). Après une sécheresse qui a duré deux ans, les crues de l'oued de Béchar en furie ont endommagé plusieurs habitations riveraines par des infiltrations d'eau pluviale et abîmé aussi une partie de la plateforme en gabion des berges, mais, fort heureusement, on ne dénombre aucune perte humaine. Les services de la protection civile en alerte continuent d'intervenir mais n'ont donné aucun bilan car le temps est toujours pluvieux. Dans certains quartiers, en particulier à la zone bleue, les eaux de pluie ont formé des grandes flaques rendant ainsi les traversées piétonnes difficiles et mettant à nu l'absence du système d'évacuation des eaux pluviales indispensable en particulier lorsque les lacunes dans la conception de l'urbanisation sont nettement remarquables, notent les experts. Au centre-ville et dans plusieurs cités, la circulation est encore plus difficile en raison des travaux et pose des nouvelles canalisations d'eau potable en cours. Dans ce décor peu reluisant, seul le barrage Djorf Ettorba presque à sec a reçu un important volume d'eau mais dont la quantité n'a pas encore été communiquée par les services gestionnaires du barrage qui attendent la stabilisation des eaux, assurent ces mêmes services. La wilaya n'a pas connu pareilles intempéries depuis novembre 2014.