La ville d'Aïn El Hammam s'est retrouvée, depuis mercredi dernier, privée d'eau, de gaz et de téléphone. Un mouvement de terrain qui s'est produit sur les hauteurs de la ville a provoqué la rupture de divers réseaux, dont la conduite de diamètre 114, qui alimente la ville en eau potable. L'alimentation en gaz naturel d'une partie de la ville a été interrompue par mesure de précaution. Nous apprenons que les locataires des immeubles du boulevard du 1er Novembre s'apprêtent à quitter leurs maisons au cas où le glissement de terrain venait à s'accentuer. Le secrétaire général de la wilaya de Tizi Ouzou a effectué une visite rapide des lieux, mercredi dans la soirée, pour se rendre compte de la gravité de la situation. Il devait en effet prendre la décision, quant à la conduite d'eau, de diamètre 600, mise à nu et qui cause bien des soucis aux autorités, vu son importance. C'est elle, en effet, qui alimente le grand réservoir d'où puise son eau, la population de 148 villages des quatre daïras, entourant Michelet. Plus aucune goutte n'allait couler à partir de jeudi matin. Les conséquences de ce glissement de terrain auraient pu être plus dramatiques, si « la grande conduite » s'était rompue. Si pareil accident venait à se produire, les dégâts seraient incommensurables. A noter, qu'un premier affaissement de terrain a eu lieu au même endroit, il y a moins d'un mois. On avait remis la route en état, sans plus.