La section syndicale de la résidence universitaire Targa Ouzemour de Béjaïa monte au créneau pour dénoncer la situation qualifiée de « précaire » des salariés travaillant avec des contrats à durée déterminée. « Des vacataires recrutés en 1996, travaillent encore à ce jour comme contractuels à durée déterminée », peste ce syndicat dans un communiqué. « Des pères de familles travaillant à temps partiel comme des agents de nettoyage vivent dans une situation précaire. Au lieu et place de les embaucher à temps plein, en contrats indéterminés, l'administration préfère recruter d'autres personnes », regrette le SNAPAP qui cite le cas de diplômés payés comme ouvriers. « Où est la commission d'étude des dossiers des contractuels à temps partiel promise par la direction des œuvres universitaires ? », s'interroge ce syndicat.